Martine Barrat, Love in Lace Dress, 1994, Tirage argentique, signé, 45 X 30 cm
Martine Barrat, Love in Lace Dress, 1994, Tirage argentique, signé, 45 X 30 cm 
Martine Barrat, Love smoking in coat, 1982, Tirage argentique, signé, 45 x 30 cm Jean-Michel Fauquet, Sans titre, 2018, tirage argentique sur papier baryté, signé, rehaussé à la peinture à l’huile, 25 x 30 cm
 
         

Martine Barrat / Jean-Michel Fauquet - Résonances et Dissonances


La Galerie Rouge
3 rue du Pont Louis-Philippe  
75004 Paris
 

www.lagalerierouge.paris/    


 
MARTINE BARRAT / JEAN-MICHEL FAUQUET

La Galerie Rouge présente l’exposition Résonances et Dissonances :
une mise en regard du travail de Martine Barrat aux États-Unis dans les années 1980 et des travaux récents de Jean-Michel Fauquet. Il s’agit, au travers de la confrontation de deux artistes aux univers si différents, d’explorer, au-delà d’une esthétique personnelle forte aux processus de création opposés, les liens qui subsistent entre eux. Le travail de Martine Barrat, photographie classique et humaniste, a la particularité de s’inscrire dans la durée : durée du rapport qu’elle développe avec ses sujets et l’intimité qui en découle – sujets devenus amis que l’on voit grandir ou vieillir au fil des années – et la force d’un regard politique et engagé. Jean-Michel Fauquet, photographe plasticien mêle quant à lui la peinture, le dessin, la construction d’objets à la photographie. Cette approche diffère de celle de Martine Barrat tant par son sujet, qui est un monde inventé, que par son traitement artistique. Pour autant, il travaille comme elle sur une temporalité distendue– il explore les mêmes motifs et les mêmes thèmes, ses « obsessions » depuis les années 1970 – et traite de l’intime en mettant en avant une approche psychanalytique de son oeuvre. Comme pour Martine Barrat, le propos se veut aussi politique. A travers ses oeuvres il dit « prendre le pouls du chaos du monde ».